Film, marche à pied, dodo
J'ai passé une longue et bonne nuit puisque je n'ai entendu mon réveil que 4 minutes après qu'il ait commencé à sonner soit à 7h34. C'est une bonne pluie qui m'accueille en cette nouvelle journée... Dommage pour moi car les batteries ne sont donc pas encore assez rechargées et la conversation avec ma France via internet est rapidement écourtée... Tant pis, j'essayerais de nouveau demain.
Mais ce n'est pas parce que le temps n'est pas au beau fixe que je ne vais rien faire. J'en profite donc pour faire visiter les lieux à Thierry. On fait rapidement le tour du propriétaire puis on continue par l'école. En bon religieux, Thierry veut aller dire bonjour aux Petits Frères de Sainte Thérèse... Nous passons ensuite par l'évêché mais le Père n'est pas là...
En remontant à l'orphelinat, il a envie de voir plus en détail l'atelier avec le matériel pour bricoler... Il constate rapidement que le rangement n'est pas de circonstance et que c'est un peu comme dans un vide grenier où il faut chiner en espérant trouver son bonheur... Il se lance le défi de ranger tout ça... Comme il reste un an, il aura sûrement l'occasion de le relever...
Nous continuons la journée devant ma chambre avec Manuel en faisant un peu de musculation (pour mieux cadrer avec l'image « île paradisiaque et mecs musclés ») puis dans la chambre avec Marco qui nous a rejoint pour regarder un film (le soleil est revenu et avec lui l'électricité).
L'après-midi, nous décidons d'aller à Trou Milieu rencontrer quelqu'un mais la personne qui devait nous emmener parti sans nous... Les chemins de l'Île à Vache ne sont pas praticables après une matinée de pluie, nous abandonnons donc l'idée d'y aller à pied... Ce sera donc de nouveau un film avec cette fois quelques jeunes (c'est le WE après tout).
Ensuite que du classique jusqu'au repas du soir jusqu'aux histoires de Sœur Flora dont je me dois de vous narrer celle-ci :
« Un soir, alors qu'elle se décide à faire un tour dans le dortoir des garçons afin de voir si tout le monde dort, elle remarque une ficelle qui pend d'un lit. Étonné, elle regarde où celle-ci est attachée et quelle n'est pas sa surprise de voir un des garçons avec les mains entravées au lit... L'étonnement augmente en voyant que son voisin de lit a subit le même sort. Elle réussit à les détacher sans les réveiller et devra attendre le lendemain matin pour avoir une explication. C'était à cette époque le début de la saison des mangues et un des enfants voulait être le premier à se servir et s'est donc dit qu'en attachant ses petits camarades, il gagnerait quelques précieuses secondes/minutes dans cette chasse au fruit... »
Une photo/vidéo en prime prisent dans l'atelier. Vivement que le poulailler soit terminé. :-)
Bonne nuit/journée à tout mes lecteurs.
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