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Un jour en Haïti
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11 avril 2011

Un mois déjà !!!

Il y a un mois jour pour jour, Haïti m'accueillait en son sein... 30 jours plus tard, tout va pour le mieux, notre relation perdure dans la joie et la bonne humeur malgré quelques épisodes nuageux que les lecteurs assidus et quotidiens que vous êtes n'avez pu manquer...

Un mois à écrire chaque jour pour vous. Je n'arrive pas à m'imaginer avoir écrit autant, espérons que les prochains mois seront aussi productif.

Un mois où j'aurais aussi perdu 4 kgs... Vous voulez faire un régime, venez à l'île à vache !!!

Un mois à entendre les rires mais aussi les cris et les pleurs des enfants du matin en me réveillant, au soir en me couchant en passant par le midi en mangeant. Si au 31 juillet, je supporte toujours, ça sera le signe que je pourrais être papa sans problème :-)

Comme c'est dimanche, nous partons avec Claire, Rudy et Marco à Abaka Bay (la plage la plus belle de l'île). Mais cette fois, pour varier les plaisirs, nous partons dans l'autre sens : Madame Bernard, Grand Sable, Canoberg, Soulette, Caye Astra, Trou Milieu, Caye Coq, Abaka Bay, La Hate, Enfiguier, la Source, Grande Plaine, Gros Morne, Madame Bernard...

Nous évoluons entre bain de soleil et bain de boue : difficile d'échapper à l'un sans tomber dans l'autre... Parfois le sol a commencé à sécher et donne cet aspect collant sous les pieds propre au sol de certains fast-food...

En ce jour du Seigneur, nous découvrons (ou redécouvrons) un nombre impressionnant d'églises. Elles sont bien sûr toutes remplies et des gens sont même debout dehors... On pourrait se demander pourquoi chez nous c'est l'inverse ? Au détour d'un chemin, nous attendons un chant religieux sortir d'un poste radio et une voix de femme qui reprend de l'autre côté de la route un « Alléluia »... :-) Ici la religion on l'exprime ouvertement à tous vents...

Au bout d'un moment, j'ai une double semelle composée de boue ce qui n'est plus très pratique pour avancer... Je dois m'arrêter régulièrement pour l'enlever.

Cela fait plusieurs fois que je rencontre des enfants qui font rouler un cerceau devant eux avec une tige de fer... Alors que je n'ai appris l'existence de ce jeu en France que par de vieilles photos montrant les loisirs de la "vieille France", ici c'est toujours d'actualité.

Lorsque nous arrivons à Caye Coq, j'ai une certaine appréhension car c'était là que quelques jours plus tôt, nous avions subi des vols de marchandises de manière assez violente. Cette fois-ci il y a aussi un attroupement et de grands cris qui viennent d'une maison. Un jeune de 20 ans s'est suicidé. C'est la première fois que cela arrive ici selon les dires de certaines personnes. La scène attire à la fois des curieux qui viennent « voir » le suicide et les proches qui sont effondrés et ne comprennent pas le geste.

Nous continuons notre route et arrivons à Abaka Bay. Toujours la même plage de sable blanc et l'eau turquoise... Un régal... Malheureusement pour nous, il n'y a pas d'endroit pour se restaurer à proximité en dehors de l'hôtel. Celui-ci propose des menus à des prix suffisamment astronomique pour que nous préférions rester le ventre vide. Notre promenade nous conduit sur une autre plage tout aussi belle. Nous découvrons avec bonheur (enfin surtout moi) des rouleaux qui s'écrasent sur la plage... Après le moment détente sur la plage de sable blanc, voici venu le moment sportif où il faut transformer son corps en planche de surf et prendre la vague au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard.

Sur le chemin du retour, nous achetons quelques pains pour grignoter. Lorsque je passe devant la maison d'un gars que j'avais rencontré lors d'une précédente balade, je ne veux pas m'arrêter car il se fait tard et je suis fatigué. Une petite fille me voit, me fait un grand sourire et va prévenir son frère que je suis là...Loupé :-) Heureusement, après un rapide échange, nous en restons là et je reprend la route.

En arrivant, tous les enfants m'aclament et certains se jettent sur moi... Ca fait toujours plaisir de savoir que je leur ai manqué.

Le soir, nous accueillons deux Irlandaises de Soul of Haïti et je parfais mon « english » avec plaisir...

Se jeter dans les vagues sans retenu et marcher une bonne partie de la journée ça fatigue donc je ne vais pas tarder à aller dormir...

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